Prochainement, à la Cinémathèque Française de Paris, Louis De Funès sera à l’honneur avec
une exposition et une rétrospective de ses films et divers rendez-vous pour les
petits et les grands. Toutes les infos pratiques sont sur le site de la
Cinémathèque et dans une news que j’ai publié ici (https://paskallarsen.blogspot.com/2020/06/louis-de-funes-exposition-la.html
). Je profite de cette actualité, pour vous proposer une interview de Stéphane Lerouge, grand manitou pour la
réhabilitation de BO de films, notamment de films français, car il vient de publier
dans la collection Ecoutez le cinéma !
(Universal musique), des vinyles inédits et un coffret 4 CD des BO qui ont
accompagné les films avec Louis De Funès
(avec des morceaux où il chante) et de ce fait de fait, notre enfance.
L’interview a été publiée la première fois dans le fanzine Abus
Dangereux face 82 mai/juin 2003 et réactualisé en août 2009 pour foutraque.com
L’interview a certes été réalisée il y a 17 ans, mais je trouve qu’elle
reste d’actualité. Parmi les compositeurs évoqués, le grand Michel Legrand nous
a quittés le 26 janvier 2019. Il fait partis des grands hommes présents au
cimetière du Père Lachaise à Paris.
Stéphane
Lerouge travaille
pour Universal Music - département Universal jazz. Au sein
de cette énorme structure, il dirige la collection patrimoniale de bandes
originales de films Ecoutez le cinéma ! Comme un archéologue, il
recherche dans les profondeurs des archives des maisons de production, chez les
metteurs en scène, compositeurs et autres, des bandes et masters des films
français des années 60/70/80 qui ont bercé nos années TV.
Ainsi depuis 17 ans Stéphane Lerouge réédite des BO épuisées ou jamais
publiées. A ce jour des films aussi mythiques que : Fantômas, Les Tontons
Flingueurs, Ne nous Fâchons pas, Le Cercle Rouge, Pierrot Le Fou, Trafic,
Dernier Domicile Connu, La Folie des Grandeurs, La Piscine, Beau-père, Plein
Soleil, Les Félins, A Bout de Souffle, Le Mépris, Jules et Jim, Le Samouraï,
Papillon, Tout le monde il est beau… soit plus de 90 films ont été édités.
Sans oublier des compilations thématiques tel que Le cinéma de… et enfin
Suprême Lounge et Du Rififi au ciné (sorti sur Play Time).
Comme
support journalistique, pour les CD's, Stéphane Lerouge rencontre
:
- des metteurs en scène : Bertrand Tavernier, Claude Sautet, Costa-Gavras,
Claude Chabrol, Agnès Varda, José Giovanni, Robert Enrico, George Lautner,
Gérard Oury, Henri Verneuil, Pierre Granier-Deferre, Bertrand Blier
- des compositeurs : Maurice Jarre, Lalo Schifrin, Antoine Duhamel, Philippe
Sarde, Michel Legrand, Vladimir Cosma
- des acteurs : Pierre Richard, Mylène Demongeot, pour réaliser des
interviews très pointues.
A force d’avoir rencontré toutes ces «stars» et «personnalités» de l’ombre, Stéphane
Lerouge est devenu un érudit hors norme, qui en connaît parfois plus que
les personnes qui ont travaillé à l'époque sur les films. Au fil des années, il
est devenu la mémoire des BO de films français, le spécialiste auquel on fait
appel pour animer les débats et tables rondes sur le sujet. Pas mal pour un
trentenaire ! Cette passion pour la musique de films, lui a pris très jeune,
quand il regardait l’énième rediffusion de L’Homme Orchestre ou de La
Horse. Il s’est mis à rechercher ces musiques dans des conventions car on
n’en trouvait plus dans le commerce. A travers ses relations il s’est rendu
compte qu’il y avait une forte demande pour ces BO souvent épuisées ou
introuvables. Il s'est ainsi mis à copier sur K7 les BO. Et voici que le virus
de faire découvrir ces musiques souvent cultes mais indisponibles, le hante et
l’amène à ce travail de "défricheur de bandes magnétiques".
Rencontre
avec un passionné.
CLAP 1 : Introduction… Fantômas
Stéphane Lerouge : Concevoir ces disques, c’est un énorme travail. Il
faut lutter contre le temps et l’oubli, car pendant des années, ces musiques
n’étaient pas considérées comme essentielles. A l’époque pour la sortie d’un
film, il y avait une BO en 33 T, en 45 T quatre titres ou rien du tout. Le
disque était un peu comme un gadget et non pas quelque chose d’obligatoirement
nécessaire. Par exemple, pour Les Tontons Flingueurs ou Les Barbouzes
de Georges Lautner, il n’y a pas eu d’exploitation de disques à
la sortie des films. Pour trouver les masters, toutes les solutions sont
envisageables. Parfois, j’ai de la chance qu’il y ait eu un disque et que le
master ait été conservé, alors on repart de ce support. Et quand il n’y a pas
eu de disques, alors on espère que le compositeur ou bien l’éditeur a gardé une
bande. Quand on n’a rien, il ne reste qu’une solution, c’est le
réenregistrement à l’identique. C’est ce qu’on a fait pour la musique de
Michel Magne, sur la trilogie des Fantômas. A l’époque de la sortie
des Fantômas il n’y avait eu qu’un 45 T quatre titres sur le deuxième
film Fantômas se déchaine.
Ce qui est surprenant pour une trilogie avec un tel succès commercial, au cœur
des années 60, influencé par James Bond. Ensuite il y a eu en 1969
l’incendie dans le studio de Michel Magne à Hérouville qui a détruit
beaucoup de bandes et partitions. On a retrouvé du matériel sur Fantômas se
déchaîne, sur Fantômas contre Scotland Yard et rien sur le premier.
On a été obligé de reconstituer la musique et la partition. On a fait appel à Raymond
Alessandrini qui a été l’assistant de Magne. Ce n’était pas un
travail facile, voire ingrat, car il s’est collé devant une VHS de Fantômas
et il a relevé la musique des génériques début et fin. Il avait un magnéto
Revox pour moduler la vitesse et ainsi entendre les bonnes harmonies. Il a fait
ça pendant trois semaines. Après avoir réussi à reconstituer la partition, on a
convoqué vingt-cinq cuivres. Beaucoup de musiciens du big band de Michel
Legrand étaient présents. Parmi eux, un trompettiste plus âgé vient me voir
et me dit avec son accent corse : «Je suis content d’être là, car cette musique
je la connais car j’ai participé à la séance d’origine en 1964 avec Michel
Magne». Dans ces moments-là, tu as l’impression d’avoir aboli le temps.
CLAP 2 :
François de Roubaix
S.L : De tous les compositeurs de cette génération, c’est De Roubaix qui
impressionne le plus les jeunes. Il est samplé et pompé de tout les côtés.
Suffit de voir Robbie Williams qui reprend Dernier domicile connu.
J’ai commencé à travailler sur son œuvre en 1995 pour la compilation 10 ans de
musiques de film sortie chez EMI. Je suis allé chez ses parents qui vivaient
encore, rue de Courcelles à Paris. C’était un appartement immense où a vécu De
Roubaix jusqu’à sa mort en 1975 (1). Il y avait un couloir très long qui
séparait la partie des parents et celle du fils. Depuis sa mort, les parents
avaient quasiment gardé le home-studio en l’état. Sa mère alors âgée de 95 ans
mais aujourd’hui décédée, me dit : «C’est là que François a écrit ses musiques
(2), si tu as des projets sur François, regarde tout est là». Ca m’a fait
penser au roman de d’Henry James La Chambre Verte. Il y avait des
pochettes de ses vinyles accrochées sur les murs. Il avait rangé toutes les
bandes magnétiques dans une sorte de salle de bain désaffectée. Dans la
baignoire il y avait une pile de bandes. C’était magique, j’étais à la fois ému
et je savais que je n’aurais pas à galérer pour retrouver les masters
originaux.
De Roubaix était en quelque sorte le pionnier du home-studio. A une
époque où personne ne savait ce que c’était, lui il avait une polyvalence pour
enregistrer ses trente instruments sur chaque piste. Il pouvait tout faire
seul. En une nuit, il l’écrivait, la jouait et s’enregistrait. Il était son
propre compositeur/musicien/orchestrateur. S’il fallait six instruments dans la
partition, il les jouait lui-même. Ainsi quand il remettait la bande musicale
au metteur en scène, il avait tout assumé d’un bout à l’autre. Personne d’autre
en France n’a fait ça dans la musique de film. Pierre Richard qui était
un ami à lui m’a dit : «C’est comme s’il avait conscience qu’il allait mourir à
36 ans et donc il s’est dépêché de vivre à toute vitesse. De faire des bœufs
tous les soirs avec ses copains. Comme si le temps lui était compté».
Nota 1 : Les Amis de François de
Roubaix fondé par sa fille Patricia, ont organisé les 9 et 10 septembre
2006 au Divan du Monde à Paris un week-end hommage au compositeur. Au
programme de ces deux jours : l'inauguration de l'asso «Les Amis de François de
Roubaix», des projections (le film Les Aventuriers de Robert Enrico,
le magnifique et émouvant documentaire François de Roubaix, l’Aventurier
de Jean-Yves Guilleux et Alexandre Moix et des courts métrages),
des rencontres/débats/témoignages animés par Stéphane Lerouge avec Serge
Korber (réalisateur de l’Homme Orchestre), des producteurs,
éditeurs, un représentant de la SACEM, des musiciens remixeurs, la présentation
du livre François de Roubaix, Charmeur d’Emotions. Mais aussi un ciné
mix avec le groupe marseillais Troublemakers et Dj Oof et enfin
deux concerts. Un avec l’Orchestre Cinématographique de Paris et un concert de
jazz avec «les copains de François». Vous l’avez compris qu'à travers cette sympathique
programmation, Les amis de François de Roubaix savent recevoir !
Nota 2 : Aux éditions Chapitre Douze est sortie la biographie de
luxe François de Roubaix, Charmeur d’Emotions de Gilles Loison
(qui à créé avec Sandrine Tasso le site officiel www.francoisderoubaix.com) et Laurent
Dubois. Un pur livre d’art de 568 pages (avec pleins de photos) sous couverture
reliée avec en cadeau, un DVD et un CD.
CLAP 3 :
Michel Magne
S.L: Il y a des gens qui pensent que Michel Magne était fou. D’autres
pensent qu’il s’était créé un personnage de fou jusqu’à en être tributaire. M. Magne
a eu une carrière en montagnes russes : une période très intense dans les
années 60, jusqu’à dix films par an (Angélique, Les Tontons Flingueurs, Un
singe en Hiver, OSS 117, Mélodie en Sous Sol…) et après, brusquement la
faillite d’Hérouville (3): plus de films, plus de commandes. Costa-Gavras
avait dit une très belle phrase à ce sujet : «Parfois les effets de mode très
intensifs peuvent être néfastes à terme. Quand la mode est passée, on ne voit
plus vos qualités, on vous colle une image de out». Je pense qu'il a mal vécu
ses dernières années. Son personnage de fou l’a rattrapé jusqu’au point où un
soir de décembre 1984, il a brutalement disparu pour aller se flinguer dans un
hôtel de Cergy Pontoise. Magne et De Roubaix pour des raisons
différentes ont eu des trajectoires brisées. L’un involontairement par un
accident stupide et l’autre volontairement pour plein de raisons, à la fois
simples et complexes. Avec George Delerue, ce sont trois destins de
compositeurs les plus emblématiques de la musique français.
CLAP 4 :
Gérard, Lautner, Audiard
S.L: Certains compositeurs sont conscients de ce qu’ils représentent et d’autre
pas. Par exemple pour le film Ne Nous Fâchons Pas de George Lautner,
le compositeur Bernard Gérard a composé le fameux thème jerk Rosbif
Attack en 3 minutes sur un bout de nappe dans un restaurant. Les adieux
du colonel, slow pour guitare électrique et cordes, il l’a pondu en ¼
d’heure au piano. Il me disait qu’il avait du mal à croire quand il y avait des
jeunes qui lui disaient que dans leur cave ils reprenaient les thèmes de Ne
Nous Fâchons Pas. Il avait l’impression d’être un brontosaure de la
musique. Le thème de fin, Akou est un pastiche de Gloria des Them.
Lautner avait monté son film avec le titre Gloria et quand il a
vu l’addition à payer pour l’utiliser, il a préféré le détourner et en faire un
pastiche. A cette époque on utilisait moins la musique existante.
Beaucoup de films sont devenus cultes par la télévision. Ne Nous Fâchons Pas
a honnêtement marché à l’époque. Dans l’esprit des gens, c’était en dessous des
Tontons Flingueurs et finalement par effet de répétition, la télévision
a donné une deuxième vie à ce film. A l’époque après les Tontons et les
Barbouzes qui étaient en noir et blanc, ce film a tranché. C’était en
cinémascope et en couleur avec un glissement vers l’univers de la pop anglaise.
CLAP 5 :
Coffret Gainsbourg
S.L: Dans l’esprit de pas mal de gens, tout avait été dit sur Gainsbourg,
c’était terminé, car Universal avait sorti l’intégrale de ses chansons
en CD. Et moi j’ai trouvé des titres dont on ignorait l’existence comme, Zanzibar.
Ce morceau, je l’ai déniché dans la cave chez Jean-Pierre Sabar. Quand
je lui ai demandé ce que c’était, il m'a dit «Oh c’est une petite chanson à la
con». J’ai récupéré le titre, on l’a écouté en studio. Ces bandes n’avaient pas
été écoutées depuis leur enregistrement en 1977. On appuie sur play et là avant
la prise, on entend des bribes de vie avec les gens qui travaillent et Gainsbourg
qui dit : «On peut y aller, bordel faites pas chier on est à la bourre !». Même
chose pour le film Toutes Folles de Lui ou l’on entend Michel
Colombier s’engueuler avec Gainsbourg car le piano ne sonne pas
juste. Quand tu crois tout connaître et que tu tombes sur des morceaux
inconnus, des incunables, tu es crucifié. Réunir les morceaux du coffret, cela
a été un jeu de piste, un parcours du combattant. Pour le morceau du film Strip
Tease chanté par Nico en 1962, donc bien avant le Velvet
Underground, la bande était sur multi-pistes, donc il a fallu trouver un
lecteur de l’époque, pour la remixer. J’ai beaucoup été aidé par Michel
Colombier, Alain Goraguer, Jean-Claude Vannier, Jean-Pierre Sabar qui sont
co-compositeurs.
L’autre moment fort, ça a été la découverte inopinée des bandes-studio
complètes de Manon 70 : c’est l’un des Everest de la collaboration Gainsbourg-Colombier…
et pourtant le metteur en scène Jean Aurel n’en avait conservé que trois
minutes dans le film. Par la force des choses, c’était un chef-d’œuvre
invisible, qui est sorti de l’ombre en 2007… quarante ans après son
enregistrement.
CLAP 6 :
Michel Legrand
S.L: Dans la collection Le Cinéma de…, on a sorti un coffret de quatre
CD. Il y a des musiques mythiques telles que La Piscine qui n’a jamais
été rééditée et la musique de The Hunter le dernier film joué par Steve
McQueen. Cette musique est un mélange d’orchestre baroque à la Vivaldi avec
une rythmique funk. Les producteurs n’ont pas aimé la musique, alors la BO est
sortie en deux versions. Une pour les Etats-Unis avec la musique de Michel
Legrand et une autre pour le reste du monde avec une autre musique. Ce
n’est jamais sorti en disque. Il y a aussi une autre musique, à tomber par
terre de Michel Legrand qui a été refusée, c’est celle du Cercle
Rouge de Jean-Pierre Melville. Eric Demarsan avait fait le
précédent film de Melville L’Armée des Ombres et il pensait faire
le suivant. Mais Melville décide de changer d’orientation et fait appel
à Michel Legrand.
Malheureusement la musique n’a pas plu à Melville et il a re-convoqué
Demarsan. Pourquoi le refus ? Melville était une personne assez
possessive et il voulait composer la musique par procuration. Legrand
après avoir vu le film a écrit la musique tout seul et Melville la
découverte le jour de l’enregistrement. Et, il a dit : «C’est pas mon film ». Il pensait que Legrand l’avait composé sans se soucier de son univers.
Pourtant cette musique est magnifique, très différente de celle de Demarsan
qui est très esthétique, tournée vers l’intériorité des sentiments. C'est une
musique presque abstraite, et aussi très Modern Jazz Quartet. Quant à
celle de Legrand, elle est très luxuriante, style Bullitt de Lalo
Schifrin. Ca explose de partout. Legrand a un rapport très bizarre
avec cette musique, car bien qu’il la trouve magnifique, il n’a pas envie de la
sortir car elle a été rejetée, du coup ce n’est plus à proprement parler la BO
du Cercle Rouge et ça le ramène à un échec personnel. On a pourtant
réussi à en intégrer de larges extraits dans le coffret Le Cinéma de Michel
Legrand (2005) et l’anthologie Melville, Le Cercle Noir (2008).
CLAP 7 :
Instantanés
S.L: Je me souviens quand on a fait une compilation avec Antoine Duhamel
(4), et qu’on a trouvé la BO de Cinq Gars pour Singapour. C’est un film
de barge avec le fils d’Eroll Flynn avec une musique très big band et un
morceau expérimental où on entend un bruit de glouglou, fait avec un verre et
une paille. Duhamel avec son physique de savant fou n’avait pas écouté
cette bande depuis 40 ans. Il retrouve devant le miroir celui qu’il a été à un
moment donné.
A l’époque les compositeurs faisaient de tout, on ne prenait pas de bande
pré-existante comme aujourd’hui. Ainsi Pierre Jansen pour Docteur
Popaul de Chabrol, fait sur sa demande un morceau style Ennio
Morricone «Mais c’est de la merde» dixit Pierre Jansen. Pour La
Valise de Lautner, Philippe Sarde compose pour une séquence
dans la boîte de nuit d’un hôtel un thème jerk. Aujourd’hui un tube radio
ferait l’affaire. Les metteurs en scène n’ont pas l’habitude que l’on vienne
leur parler de BO comme un ingrédient de leur film. Ils sont contents de m’en
parler car c’est un élément de la mise en scène. Faire ce travail sur les
compositeurs est une façon de fuir le présent, de se réfugier dans une époque
très riche, avec des films qui ont pris place avec le temps. C’est une forme de
militantisme.
CLAP 8 : FIN
…de la séance
Paskal Larsen : Certes il y a de bons compositeurs français, mais il y a aussi le compositeur italien Ennio Morricone. Stéphane Lerouge et son équipe ont édité en novembre 2019 un coffret de 18 CD qui retrace sa carrière de 1964 à 2015. Avec en prime un livre de 48 pages. Une fois de plus un magnifique travail de la collection Ecoutez le cinéma !. (Nota bonus pour l'appel du 18 juin 2020)
(1)
Passionné comme son père Paul, par la plongée sous-marine, un mauvais soir de
novembre 1975 il ne remontera pas à la surface. Il n’avait que 36 ans.
(2) Pour
rappel De Roubaix avait fait les BO de : Le Vieux Fusil, Le Samouraï,
Boulevard du Rhum, La Scoumoune, L’Homme Orchestre…..mais aussi le
générique TV de Chapi Chapo.
(3) Michel
Magne avait restauré le Château d’Hérouville pour en faire un studio
d’enregistrement de pointe. Y ont défilé des artistes tel que David Bowie,
Elton John (qui rendra hommage à Magne en 1972 dans l’album Honky
Château), Pink Floyd, Grateful Dead. C’était aussi un lieu de
grosses fêtes mémorables pour les gens du cinéma.
(4) Aux
éditions Textuel, Stéphane Lerouge a écrit un excellent livre de
ses entretiens avec Antoine Duhamel : Conversations avec Antoine
Duhamel.