OPLEN "O-P-L-E-N" (ohm2recordings/Luftrum) – 26 mars 2021

 

Depuis 2005, Henrik Sunbring alias oplen compose une musique électronique minimale ambient, dub et techno. On pense à Pole, Autechre, Plaid et Panasonic/Pan Sonic, notamment pour les bourdonnements et l’atmosphère vaporeuse. Le nouvel album O-P-L-E-N est une mixtape. A noter que l’album n’est édité qu’en numérique et en K7 à seulement 15 exemplaires. Ci-dessous le texte de la bio qui donne de nombreuses informations sur l’artiste :

"oplen est un projet de musique électronique du Suédois Henrik Sunbring, également membre du duo post-kraut Domus. Le travail d'oplen a pris son envol en 2001 lorsque Henrik a acheté son premier sampler et est devenu obsédé par la manipulation des sons et la construction de structures rythmiques combinées à des couches de sons et de thèmes mélancoliques. Après deux ans d'études d'ingénieur du son dans le nord de la Suède, tout près du cercle arctique, il a commencé à travailler pour différents groupes. À ce moment-là, il a également rejoint le groupe électro post-punk Agent Side Grinder pendant 10 ans. Pendant cette période, le groupe a enregistré 5 albums et joué plus de 100 concerts dans toute l'Europe. La conjugaison de son travail d'ingénieur de mixage et de ses tournées a influencé la façon dont Henriks comprenait la musique. Écouter et penser aux mondes sonores électroniques est devenu aussi naturel que d'utiliser son propre langage. Entre 2005 et 2012, oplen a sorti une demi-douzaine d'EPs et d'albums pour des micros labels. Il et est également apparu sur des compilations de labels comme Enfant Terrible, Equaliteq, Acrylik, depth and construction et Zerinnerung. Après quelques années de silence, oplen s'est remis à la création de nouveaux sons en 2020.

O-P-L-E-N est une mixtape des morceaux O, P, L, E, N de Oplen. L'album comporte également une longue piste ambient appelée 0d13n en face B. Chaque chanson a une idée musicale et/ou technique spécifique comme point de départ, mais a été enregistrée et composée au cours d'improvisation. Le son provient d'une combinaison de rythmes aux synthés analogiques, de field recordings, de guitares traitées et de mélodies de moog. Cela forme un mélange unique de dark ambient, d'IDM, de postrock et de musique psychédélique expérimentale des années 70."

https://oplen.bandcamp.com/releases

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THE TELESCOPES "Songs Of Love And Revotution" (Tapete Records) – 5 février 2021

Avec Songs Of Love And Revolution, le groupe anglais The Telescopes vient de publier son 12^ème album studio. Le label américain Alive Records vient de publier deux compilations Between Dimensions qui regroupent leurs premiers 45t. Le volume 1 reprend le tracklisting d’Early Studio Recondings (2018), c’est juste la pochette qui est différente, avec l’intégralité des quatre premiers 45t du groupe sorties entre 1989 et 1990 et le volume 2 contient les quatre 45t suivants sorties entre 1990 et 1991 sur le label Creation Records. Les deux pochettes de ses compilations sont belles et se répondent visuellement.

En France, The Telescopes n’a pas la même renommé que les groupes au style similaire ( = shoegaze, noisy pop, noise) que My Bloody Valentine, Slowdive et Ride. The Telescopes n’a pas eu la chance de jouer à l’Olympia (2000 places), à la Maroquinerie (400 places). Quand The Telescopes joue en France, c’est dans des salles nettement plus petites (Théâtre Dunois, La Flèche D’or, Black Star, Le Supersonic), et quand ils jouent en 2013 au festival Levitation à Anger, ils ne sont pas sur la grande scène à 21h (ça c’est pour les Black Angels) mais en extérieur sur la petite scène. C’est sûr, en live The Telescopes peut être limite pitoyable comme génial, selon l’état de santé (d’ébriété ?) du leader Stephen Lawrie. Quand il est à quatre pattes ou allongé sur le sol, le micro dans la bouche, en train de jouer avec ses pédales d’effets, ce n’est pas à tous les coups une réussite (à La Flèche d’Or), mais quand son interprétation est immergé par ces compos psyché noise, cela peut aller très loin et très haut dans les vibrations, comme ce fut le cas au Black Star et au Supersonic. Là ce sont de grands souvenirs soniques et visuels en totale communion entre Stephen et le public.

Depuis de nombreuses années il ne reste plus de la formation originale que Stephen Lawrie au commande du groupe. A noter qu’en décembre dernier le guitariste David Fitzgerald est mort du cancer à seulement 54 ans. Trop jeune pour quitter la terre et rejoindre les étoiles.

Sur le nouvel album il n’y a que Stephen Lawrie qui est crédité aux compos, production et le visuel de la pochette. Si le précédent et excellant album Exploding Head Syndrome (2019) était plutôt aéré, pour le nouveau, on revient au fondement noise, drone, voix en vitesse incontrôlé entre un mix 45t/33t et camouflé par la brume des larsens, wah-wah et fuzz. Il y a des bourdonnements, et on aime ça ! Ainsi 34 ans plus tard (le groupe s’est formé en 1987, soit la même année que la création du fanzine Abus Dangereux), même s’il ne reste que Stephen Lawrie pour garder en vie le groupe, The Telescopes est toujours debout et en forme.

https://thetelescopes.bandcamp.com/album/songs-of-love-and-revolution

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LA REINE GARCON, un extrait du premier album avec "Mon Amour à la Mer"

 

Fabien Guidollet et Delphine Passant abandonnent le costume de Verone (trois albums de 2005 à 2013) pour celui de La Reine Garçon. Ce nom était donné à Christine de Suède (1626-1689), reine à l’âge de six ans, élevée comme un garçon par son père. Aki Kaurismäki a réalisé en 2015 un film qui trace son portrait.

Pour avoir un avant-gout de la couleur musicale du premier album S/T qui sortira le 21 mai 2021 (La Grange aux Belles/Modulor), le duo nous propose le morceau Mon Amour à la Mer mi en image par Guendalina Flamini et Noémie Vanier.

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