Signé sur le célèbre label indé anglais Heavenly Records, le
jeune groupe de Manchester Working Mens
Club, ou plutôt le projet de Sydney
Minsky-seageant vient de publier son deuxième album titré Fear Fear.
Mené et géré par Sydney
Minsk-Sergeant, qui compose et chante sur tous les
morceaux, et change de personnel pour les albums, c’est toujours bluffant de
voir et d’entendre un p’tit jeune faire la nique aux plus anciens en jouant
avec talent sur leurs plate-bande. Quand on écoute ce Fear Fear, c’est un bon pas en arrière de 35/40 ans dans le Madchester
de l’Hacienda chauffé à bloc sous les
sons de l’acid house mélangé à du post punk humide et de la new wave
synthétique de haute qualité. Car ce Sydney
en a sous le pied. Côté musique, il ose tous les tics du genre, avec talent en
plus, le salaud ! Ainsi papa TheHuman League, New Order, Cabaret Voltaire
(époque 1985), Happy Mondays, The Stone Roses, 808 State, Orbital et Shamen, vous ne pouvez que vous
incliner face à des morceaux tels que Ploys,
Circumference, Cut qui sont des purs tubes à enflammer les dance floor du globe. Mais
en tant que mancunien, Sydney à tous
les droits sur ce terrain musical, il a grandi avec ce son qui passe encore
dans les pubs du coin. Cet album entièrement composé avec des synthétiseurs (même
les guitares ont été samplés) est une bombe dance d’une finesse sonore à pleurer. Chaque morceau (il y en 10) est une échappé nocturne en pleine vitesse
qui fonctionne au quart de tour, tant les mélodies, les trouvailles cotés SONS,
sont redoutables et efficaces. L’album a été produit et mixé par Ross Orton, qui a déjà fait beaucoup de
merveilles de pars le passé pour The Fall, Arctic Monkeys, Tricky et Amyl and
the Sniffers. Il est clair qu’il est pour beaucoup dans la réussite sonore et
musicale de ce Fear Fear que Sydney Minsk-Sergeant désire voir
résister « à l’épreuve du temps » (source, interview dans Rock & Folk n°660). Ça, le temps le
dira, mais c’est sur le bon chemin. Évidemment, après un tel album d’une
jeunesse décomplexé, on a envie de réécouter Blue Monday de New Order
(1983).
Working Mens Club sera en concerts le 17 août 2022 au festival Le Cabaret Vert à
Charleville Mézières (08), le 18 août au festival La Route du Rock à
Saint-Malo (35), le 20 août au festival Check in Party à Guéret (23), le
10 septembre au Grand Mix à Tourcoing (59), le 11 septembre au Botanique
à Bruxelles, le 16 septembre au 106 à Rouen (76), le 17 septembre au Petit
Bain à Paris (75).
Aujourd’hui je vous propose une petite chronique sur les livres
consacrés à l’hebdomadaire Pif Gadget
et à son papa les Éditions Vaillants. Pendant la décennie des années 70,
Pif Gadget a fait parti des meilleures ventes en kiosque pour une revue
de BD, principalement dans la période 1970-1973, avec des pics de un million
d’exemplaires, notamment pour les numéros avec un gadget devenu culte.
Couverture de Pif Gadget n°1 (n°1239 pour la suite de
Vaillant, le journal de Pif)
Couverture de Pif Gadget n°137
Dans le TOP des ventes, il y a le n°60 sorti le 13 avril 1970, avec la
poudre de vie, nommée les Pifises (= des œufs de crustacés préhistoriques qui
se multiplient au bout de quelques heures), le n°137 sorti le 4 octobre 1971,
avec le pois sauteurs du Mexique. Le succès des pois sauteurs seraà double tranchant pour le marchand de
journaux. Certes c’est bon pour sa boutique, par contre ces pois sauteurs font
du bruit dans leur emballage. Un autre n° qui va se vendre à un million
d’exemplaire, mais là non pas grâce au gadget (un stylo-pendentif à l’effigie
de Pif), mais grâce à son titre choc, imposant sur fond noir sans aucune
illustration : LA MORT DE RAHAN (n°443 du 5 septembre 1977). Mais la mort
n’aura duré qu’une semaine (ouf), car en titre du n°444 du 12 septembre 1977:
POUR VENGER RAHAN.
Couverture de Pif Gadget n°443
Couverture de Pif Gadget n°444
Couverture de Pif Gadget n°432
Autre succès, la main de Pif (en volume dans le n°432 du 20 juin
1977, puis en autocollant) qui va se retrouver collé sur les pare-brise arrières
des voitures, ainsi les enfants se connectaient entres eux, bien avant Internet
et les réseaux sociaux. Mais il n’y a pas eu que le gadget qui a permis à Pif
Gadget d’avoir un tel succès auprès de ses lecteurs, c’est aussi la qualité
de ses dessinateurs et leurs personnages de BD, où l’on trouvait deux types d’histoires,
les comiques et les héros d'aventures. Pour rappel, quelques noms: Pif et Hercule, Placid
et Muzo, Pifou, Léo, Gai-Luron, le Concombre masqué,
Arthur le fantôme, Horace le cheval de l’Ouest, La jungle en
folie, Ludo, Dicentim, Couik, Les Rigolus et les
Tritus, M le magicien, Père Passe-Passe, Supermatou, Corinne
et Jeannot, Totoche, les personnages de Mordillo, pour les plus connus en BD comiques. Rahan, Docteur
Justice (il y aura même un film réalisé en 1975 par Christian-Jacque avec l’acteur John
Philipp Law qui est le Diabolik du film pop Danger Diabolik !
de Mario Bava), Fanfan la Tulipe (également
adapté à l’écran en 1952 par… Christian-Jacque
et là l’acteur est Gérard Philippe),
Ayak, Loup Noir, Jérémie, Corto Maltesse, Erik
le Rouge, Cogan, Cythère, Tarao, Les Pionniers de l’Espérance,
Les Robinsons de la Terre, pour les BD d’aventures. Mais aussi des
personnages de séries télé en mode BD chez Pif : Amicalement Vôtre,
Les Mystères de l’Ouest, Mannix et Corsaire Julien avec … Julien Clerc (sic). A noter qu’à partir
de la deuxième moitié des années 70, des acteurs et animateurs de la télévision vont
se retrouver en couve et au sommaire de Pif Gadget: Carlos, Les Charlots, Stéphane Collaro,
Pierre Richard, Dorothée, Jacky, Gérard Majax, Garcimore, Roland Magdane, Richard Gotainer, Pierre Perret, Henri Salvador,
soit toute une époque de la petite lucarne qui n’avait que trois chaines de
programmes.
C. Arnal, Une vie de Pif(La Farandole) - 1983
Ce livre raconte la vie du créateur de Pif le chien, le dessinateur
espagnol José Cabrero Arnal, mieux
connu sous la signature de C. Arnal.
Ce livre grand format de 128 pages, avec de nombreuses illustrations couleurs
pleines pages, une préface de Mr Cinéma, Pierre Tchernia, grand homme de la télévision française depuis sa
création, est indispensable aux amateurs
de Pif, d’autant que les 6 dernières pages contiennent des dessins des
dessinateurs de Pif Gadget réalisés lors du 20ème anniversaire
de l’apparition de Pif dans les Éditions Vaillant: Fred, Mattioli, Motti,
Yannick, Mordillo, Chéret, Cézard, Jean Moreu, Kamb, Poirier.
Pif Gadget : La véritable histoire, des origines
à 1973 (Vaillant Collector) - 2003
Ce livre écrit par Richard
Medioni, publié en 2003 par Vaillant Collector raconte la première
période de Pif Gadget, nommé "Période rouge". Soit du n°1 sorti le 24
février 1969 (le gadget est Les lunettes sidérales avec en couve une BD avec Pif)
jusqu’au n° 239 sorti en septembre 1973 (le gadget est le pistolet lance
toupie, avec en couve les personnages de La jungle en folie). Pour les
amateurs de Pif Gadget c’est la plus belle période de l’hebdomadaire.
C’est aussi la période des plus grosses ventes. Les numéros de la période rouge
se reconnaissent au premier coup d’œil, grâce aux couvertures avec les
personnages des BD présents au sommaire. Il n’y a que de rare numéro où l’on
voit une photo avec un enfant présentant le gadget. Pendant cette période, la
moyenne des ventes est de 500 000 exemplaires par semaine. Richard Medioni qui a participé à la
création de Pif Gadget, raconte les débuts des Éditions Vaillant, suivi
de Vaillant leJournal de Pif qui va devenir Pif Gadget. On apprend tout ce
qui concerne la rédaction, les dessinateurs importants et leurs personnages (Kamb, Roger Dal, Mandryka, Cézard, Nicolaou, Hugo Pratt, Paul Gillon, Jean Tabary, Roger Lécureux…).
Le dernier chapitre est consacré au listing des 239 numéros, plus le n° 240(octobre 1973) qui annonce la "Période blanche"
qui va durer jusqu’au n°415 (février 1977). Là c’est une autre histoire, avec
en partie le changement de l’équipe (pour répondre aux exigences des commerciaux qui veulent vendre plus, mais a moins chère à fabriquer!), de format et
de couvertures avec là plus de photos et moins de dessins.
Vaillant, 1942-1969: La véritable histoire d’un
journal mythique (Vaillant Collector) - 2006
En 2006, Vaillant Collector publie un autre livre qui raconte
l’avant Pif Gadget, soit toute la production des Éditions Vaillant.
Créé en janvier 1942 dans la clandestinité sous le nom Le Jeune Patriote,
édité par le comité de la jeunesse du Front National pour l’Indépendance, est pour
son n°1, juste une simple feuille recto verso tapée à la machine à écrire. A la
libération, en 1945 Le Jeune Patriote devient Vaillant, Le journal le
plus captivant. Hervé Cultru
s’est déplacé aux quatre coins de France pour interviewer des dizaines de témoins
de cette aventure qui verra au fil des ans apparaitrent des dessinateurs et des
personnages de BDqui feront le bonheur
de Vaillant, Journal de Pif,
suivit de Pif Gadget. Ce livre de 290 pages est remplit de documents et le texte
est passionnant.
Je n’ai pas lu n’y feuilleté ce livre
écrit par Richard Medionie. Voici le
copier collé Fnac du résumé: "En 560 pages d'un récit inédit et 1150 documents,
Richard Medioni, ancien rédacteur en chef de «Pif Gadget», raconte enfin dans
sa continuité et dans sa totalité la fabuleuse aventure de tous les journaux de
bande dessinée issus de la mouvance communiste. Un véritable roman accompagné
de centaines de documents et de reproductions de bandes dessinées,
d'innombrables témoignages, d'interviews, d'anecdotes et de révélations. L'auteur
nous fait découvrir le premier journal pour enfants issu de la gauche
révolutionnaire, «Jean-Pierre», qui paraît en décembre 1901. On y trouve déjà
des bandes dessinées !Son successeur déclaré est «Les Petits Bonshommes» créé en 1911, qui perdure
jusqu'en 1926. Vient ensuite le très militant et anticlérical «Jeune Camarade»
qui paraît entre 1921 et 1929. Puis c'est la naissance d'un superbe journal de
bande dessinée injustement méconnu : «Mon camarade». Pour la toute première
fois est présenté en détail ce journal dans lequel ont été publiées entre 1933
et 1939 des séries d'une qualité remarquable. En 1945, «Vaillant» paraît. Jamais le plus grand hebdomadaire de bande dessinée
de l'après-guerre n'a été raconté de façon aussi vivante et complète. On y
trouve d'innombrables témoignages des scénaristes et des dessinateurs dont la
plupart feront les beaux jours de «Pif Gadget». Un récit truffé de révélations
sur ce journal engagé. Enfin, la partie consacrée à l'histoire complète de «Pif Gadget», de sa
naissance en 1969 à sa disparition mouvementée en 1994, et les documents
présentés vont bien au-delà de tout ce qui est paru à ce jour !" A noter que ce
livre existe aussi en CD numérique édité par Vaillant Collector.
Pif, 50 ans d’humour, d’aventures et de BD (Hors
Collection) - 2018
Ce beau livre de 276 pages présente les personnages de BD importants (voir les noms dans l'intro de la chronique),
ainsi que leurs créateurs qui ont fait la renommée et le succès de Pif Gadget. La
mise en page est aérée et abondamment illustré. Par rapport aux deux livres
sorties chez Vaillant Collector, ce livre écrit par Christophe Quillien est plus ludique, plus grand public. C’est le
style de livre qu’on offre à la période de noël.
Les années Pif Gadget (Arcimboldo Global
Communications) - 2018
Je
n’ai pas lu n’y feuilleté ce livre écrit par Jean-Pierre Dirick, dessinateur de 1979 à 1991 chez Pif Gadget des énigmes de Tim. Voici le copier collé du cite Fnac du résumé: "C'est
à un voyage dans le temps auquel vous invite ce beau livre... Un temps heureux
ou gamin, à peine votre Pif acheté, vous tentiez de monter et de faire marcher
ce fameux Gadget qui était vendu avec... Ce très beau livre grand format
retrace les 24 années d'existence du fameux Pif-Gadget, de sa création à sa
disparition, à travers 24 gadgets devenus aujourd'hui mythiques, des fameux
pois sauteurs du Mexique en passant par les « Pifises » ces petites crevettes,
un véritable sous-marin, un petit sapin à planter ou tant d'autres gadgets,
tous aussi originaux qu'inventifs."
Pif, la grande histoire des gadgets (Huginn &
Muninn) - 2021
Ce
livre au format poche écrit par Rodolphe
Massé est consacré aux gadgets, tout en racontant l’histoire de l’hebdomadaire,
de ses origines à aujourd’hui avec le re-re-retour de Pif (devenu le Mag
durable et connecté -sic-) en kiosque fin décembre 2020, soit la période de
Noel. Ce n°1 a battu un record de vente avec plus de 100 000 exemplaires. L’effet
découverte, curiosité était au rendez-vous des nostalgiques. Le résultat donne
une formule hybride qui mélange nouveaux dessinateurs, nouvelles BD avec des
rééditions de valeurs sûres. Pif et Hercule sont dessinés par Levadoux. Ce livre richement illustré,
avec notamment les couvertures avec la présentation des gadgets à travers les
années, est à la fois, pop, ludique et instructif. Parmi les nombreuses infos, on apprend qu'il y a eu une tentative de Pif Spécial Filles (n°1 en octobre 1983), car "certaines lectrices se plaignent dans le courrier des lecteurs que le contenu du journal semble s'adresser davantage aux garçons qu'aux filles." (Page 154). Cette tentative "spécial filles" n'aura durée que quatre numéros à parution irrégulière.
Pif Gadget et le communisme (PLG) - 2022
Ici
nettement moins pop, car plus sérieux, plus thèse, vu le sujet : les liens
entre Pif Gadget et le Parti communiste français. L’auteur Maël Rannou"observe divers
axes du magazine et révèle les liens bien plus resserrés qu’il n’y parait de
prime abord entre le Parti et son journal vedette, qu’il n’a jamais vraiment
quitté de regard" (extrait du texte au dos de la couverture). Le livre est
riche en documents et interviews, ce qui permet d’apprendre sans ce forcer à lire.
Comme vous pouvez le constater, il y a eu de nombreux livres consacrés à Pif Gadget, ce qui n'est pas étonnant, vu le nombre important de lecteurs et lectrices. Le dernier en date, Pif Gadget et le communiste est sorti au mois de mai 2022, on peut imaginer qu'il y en aura d'autres dans les années à venir.
Mise à jour du 18 décembre 2023 :
L’Histoire de Pif et son gadget – L’aventure
des années 1980-1990 (Pulse Vidéo) – Mars 2024
Le petit nouveau de la liste, est un mastodonte. L’auteur
Sébastien Gérard a réalisé un travail journalistique de titan -qui lui a
demandé 3 ans d’enquête- sur la période la plus critiqué de Pif Gadget, les
années 80 et 90 (1981 à 1994). Autant les numéros de la « période rouge »
font figure de l’âge d’or avec la présence des grands dessinateurs tels que Hugo
Pratt, Gotlib, Mandryka, Jean Cézard, Tabary, Kamb,
Mic Delinx…, autant la « période jaune » ont été délaissé par
les jeunes lecteurs des années 70 pour les jeunes lecteurs des années 80. Mais
comme disait un des intervenant lors de soirée du 16 décembre 2023 au Club
de l’Etoile cinéma à Paris, pour la sortie du livre : « chaque
lecteur trouve sa période la mieux de la saga Pif Gadget. » C’est sûr les
numéros des années 80 sont bien différents. De nombreux dessinateurs vedettes
ont quittés le journal pour diverse raisons. Déjà, leurs planches de dessins, à
l’inverse du journal Spirou et Tintin n’étaient pas publiées en
livre. Une fois le numéro diffusée en kiosque, leurs planches partaient dans le
souvenir de l’édition presse hebdomadaire. Et, quand malgré tout un livre (avec impression
de qualité moyenne) compilait des histoires déjà parue dans l’hebdomadaire, les
dessinateurs ne touchaient pas un centime, car celons la direction du journal,
ils avaient déjà été payé lors de la première publication. C’est sûr, au bout d’un
moment, ça donne envie de partir ailleurs pour gagner un meilleur salaire.
Pour réaliser ce livre, Sébastien Gérard a été
aidé par de nombreux témoins qui ont véçu le journal de l’intérieur, dont Curd
Ridel, dessinateur de Pif (également amateur de films bis, on le
voit dans les bonus des DVD-Blu-ray d’Artus
Films pour présenter les films), et surtout de Yannick, dessinateur
de Hercule de 1976 à 1995, -mais présent dans le journal dès le début
des années 70- qui lui a donné une mine d’info sur la rédaction du journal, les
contraintes qu’on imposait aux dessinateurs et le scoop du livre, l’explication
de la fin du journal en 1994. A la lecture du texte on est bien loin du pays
des Bisounours. Le pognon, la rentabilité, les mauvais plans marketing
ont eu raison du développement de Pif Gadget qui a eu du mal a se
réinventer à cause des envies de vente au détriment de la qualité.
Si le texte de Sébastien Gérard est un sans-faute
coté mine d’or d’informations, même pour les lecteurs qui ont décrochés dans
les années 80, la mise en page est également à la hauteur du texte. Il y a
énormément d’illustrations, documents, dont de nombreux inédits (plus de 600
photos !), le tout grâce au collectionneur Laurent Barraud qui s’est
chargé de la mise en page et de prendre en photos les objets de sa collection,
dont les fameux gadgets. On en prend plein la vue. Enfin le dessin de la
couverture rigide est de Yannick. Bref du beau boulot ! Le livre
sera disponible chez les libraires à partir de mars 2024, mais vous pouvez l’acheter
dès maintenant sur le site de l’éditeur Pulse Vidéo, qui a aussi édité les
livres sur Brigitte Lahaie et Marylin Jess. Pif à côté ses stars du X français,
c’est quand même top. https://pulsestore.net/produit/histoiredepif/
Deux exemples de couvertures de Pif Gadget dans les
années 80
