Aujourd’hui je vous propose une chronique d’un album tiré de ma collection de disques vinyles, Songs For This Nuclear Age de The Phone. Ne chercher pas à les appeler, The Phone fut une météorite avec la publication de cet unique album (sorti en 2012 sur le label allemand Attractive !) et de trois EP’s, sorties entre 2008 et 2016. The Phone est un quatuor anglais (apparemment de la ville de West Bromwich) mené par le chanteur compositeur Jonni Mogul. La magnifique pochette arty 80’s typée ligne claire de l’album réalisé par Steve Lippert, reflète immédiatement la musique qu’on va écouter : de la synth pop, minimal new wave dans l’esprit de groupes tels que Telex, Human League, Kraftwerk (sur le morceau Kapustin Yar, on a l'impression d'entendre la mélodie/phrasée d'Autobahn), OMD, Suicide, Gary Numan, The Normal, Georgio Moroder. Le son est robotique, dansant, et synthétique comme on l’aime. Vive les machines ! Ici le vocoder, la boite à rythmes sont les bienvenues. L’enregistrement date de 2012, mais côté son, on est au tout début des années 80 avec l’utilisation de synthétiseurs modulaires achetés à pas cher, sans mode d’emplois et bricolé pour y sortir des nouveaux sons. Pour l’amateur du genre, la musique électronique de The Phone fait son effet. Il y a les mélodies synthétiques qu’il faut, la voix à la fois robotique et humaine de Jonni Mogul est parfaite. Bref à la fois minimales, mélodiques, rythmés et dansants, les 14 morceaux de l’album tournent très bien à la vitesse 33 tours sur la platine vinyle. A noter la présence très ponctuelle de Charon abbott (Poeme Electronique, Twins Natalia) sur le morceau Cabaret Noir, où en intro elle dit juste une fois "Cabaret Noir". Sinon, côté infos sur The Phone, je n’ai rien trouvé, malgré plusieurs appels, The Phone est aux abonnés absents !
https://www.discogs.com/artist/1234868-The-Phone
