Un an après la parution de leur premier album titré Dark Cities (1), le groupe stéphanois Vanilla non pas Ice -le rappeur- mais Blue vient nous caresser l’oreille avec un nouvel album titré Sweetheart. Pour rappel, Vanilla Blue est composé d’artisans de la cause rock HC. Ils ont derrière eux quelques groupes qui ne sont pas inconnue des amateurs du genre : Sixpack, Zero Treain, Protex Blue. Et toujours pour rappel, le label qui les a signés, Twenty Something est le frère du label Nineteen Something, créé en 2015 par Eric Sourice (ex Les Thugs), Silvère Vincent (ex Les Tambours du Bronx, Munch) et Frank Frejnik qui délivre la bonne parole depuis le début des années 90’s, pour la défense du rock qui fait du bruit (fanzine Violence, magazine Rock Sound). Dans un premier temps, Nineteen Something a réédité les albums des Thugs, suivit de la réédition d’albums de groupes français qu’on ne doit pas oublier (Casbah Club, Dirdy Hands, Maniacs, Les Soucoupes Violentes, Les Rats…). Quand a son frère de sang, Twenty Something c’est tourné vers des jeunes groupes actuels, d’aujourd’hui et de demain, qui ont obligatoirement écouté un jour Les Thugs (d’ailleurs, que ceux qui n’ont jamais écouté et surtout vu Les Thugs en concert, quitte la page immédiatement !), en signant LANE (avec les enfants des frères Sourice), Do Not Machine, GIL… et Vanilla Blue.
Depuis la publication de Dark Cities, quelques changements au sein du groupe, avec la venue d’un nouveau batteur, Franck "Coach" Berger (ex Switch Stance, et toujours dans Plainful Places), laissant à Nicolas "Junior" Urbaniuak rejoindre Olivier Peyron au poste de guitariste pour encore plus de riffs, non pas sanguinolent, mais printanières. On n’oublie pas Maxime Charbonnier à la basse, Dan au chant, soit cinq membres au sein de Vanilla Blue. Autre changement, de taille, c’est l’apport d’une session de cuivres avec Guillaume Ogier au saxophone, Paul Berger à la trompette, Alexis Urbaniak à la trompette, au trombone et toujours plus fort, avec au piano Sophie Katakov Urbaniak, également au backing vocals avec Charlotte Soubeyrand et enfin quelques notes au synthé jouées par Junior, histoire de rendre la vie en rock, encore plus belle.
Avec tous ce beau monde -dont la famille Urbaniak au complet-, autant dire que ce nouvel album de Vanilla Blue donne encore plus de relief aux mélodies power pop, teinté de HC, de noise punk rock à la sauce australienne revisité du coté de Saint-Étienne. La force des nouvelles compos, est de ne pas être noyée avec les nouveaux instruments, de bien garder en place l’ossature guitares-basse-batterie, pour mieux apprécier les notes au piano, les notes cuivrées. Ainsi les 14 morceaux alternent, compos chiadées et d’autres plus rock frontal, le tout en bonne harmonie de style. On est dans l’esprit de groupes tels que Mega City Four, Sugar, Buzzcocks, Hoodoo Gurus et frère d’arme blanche de Dirty Hands. Comme précisé sur le logo de la pochette, avec Vanilla Blue, Saint-Étienne est LA city rock !
(1): Chronique de l’album Dark Cities ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2022/01/vanilla-blue-dark-cities-twenty.html
https://nineteensomething.bandcamp.com/album/sweetheart
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