samedi 24 octobre 2020

PERSONA n°13 // automne 2020 est disponible, n'attendez pas l'hiver !


Toujours aussi classieux la revue/fanzine de luxe Persona avec en couverture « fleurie » du n°13 le groupe Idles. Le sommaire de ce numéro nous en donne plein les yeux grâce à la belle mise en page en couleur et en noir et blanc, remplis d’illustrations (photos, dessins, pochettes de disques, couvertures de livres) et aux entrevues qui permettes aux « artistes de nous dévoiler leur face cachée. »

Sommaire : IDLES // RODOLPHE BURGER // JOHNNY HOSTILE // VANDA SPENGLER // MATHIAS MALZIEU // LAETITIA SHÉRIFF // CHASSEUR // ROMAIN HUMEAU // GASPARD & ULYSSE GRY  // GONTARD // BUTCH MCKOY // LES MARQUISES // AKSAK MABOUL // YOUNG MARBLE GIANTS // MAMAN KÜSTERS // PAZ // JULIEN GASC // LÉONIE PERNET // NIKLAS PASCHBURG // LONELY WALK // JAMES JOHNSTON // HOMMAGE A DOMINIC SONIC // DOSSIER SPÉCIAL : 100 ANS DE BORIS VIAN

N° disponible dans toutes les bonnes boutiques qui sentent le papier ou le disque vinyle et sur le site internet de Persona. Pour seulement 10 euros, vous aurez 76 pages de lecture et le regard affuté.

https://www.personaedition.com/

https://www.facebook.com/personaeditions/





Ma contribution pour ce n° se résume à l’interview de Julien Gasc, 3 pages et prochainement le complément sur le site de Persona rubrique Bonus.

Je profite de la news pour également rendre hommage à Dominic Sonic à travers trois photos que j’ai pris le 28 juin 1989 lors de la sortie de son premier album Cold Tears (sur Crammed Discs), avec un show case et une séance de dédicace au Virgin Mégastore à Paris. 



Photos (1989) © Paskal Larsen

 



EPILEXIQUE "Cérébro Dancing" (Thélème Production & Cie Débrouill’Art) – 6 novembre 2020


Ce n’est pas souvent qu’il y a un texte sur les albums pour nous éclairer, nous orienter dans l’univers d’un groupe. Chacun se fait son idée, s’approprie les textes et la musique face à un nouvel artiste qui nous présente son premier album. Comme le texte de présentation du duo français  Epilexique est clair, je me permets de vous le retranscrire : « Performance électro-punk à textes entre une révoltée à la verve brute, accidentée et engagée et un musicien obsessif aux sons minimalistes, trafiquant des machines, synthétiseurs et moite à rythme. Conversations aux climats variables, les mots et la musique se stimulent dans un univers grinçant et drolatique passant du chant poétique au cri de guerre, entre absurdité, poésie noire et espoir. » 

Epilexique et non pas épilepsie (= une maladie neurologique qui se traduit par une activité électrique anormale du cerveau) est un duo parisien avec au chant engagé et enragé Mâya Heuse-Defay et aux machines (synthés et boites à rythme) qui pulsent Quentin Pourchot. Avec un chant saccadé, proche de l’explosion, et une musique technoïde, minimale et répétitive, Epilexique ne fait pas de quartier, ni dans la dentelle. Le palpite du cœur est mis à rude épreuve, on est ici dans de la techno, teinté d’indus, de cold wave et de poésie maladive. C’est quelque part la rencontre entre DAF, Jad Wio (époque Colours in My Dream), Lydia Lunch, Suicide, Kas Product et Brigitte Fontaine. Les textes en français de Mâya sont des brulots qui ont trouvés une forme physique et scénique grâce au beats soniques et monolithiques qui sortent des machines de Quentin. La musique d’Epilexique est un bloc sonore recouvert de tôles ondulées avec au milieu des textes sauvages qui demandent à secouer les neurones des terriens. Tentez l’expérience !        

https://www.epilexique.com/

https://soundcloud.com/epilexique/sets

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