Lors du Disquaire
Day première édition de 2020, j’ai découverts l’album A Girl Named Sam de Samantha Jones sortie initialement en
1970 et qui vient d’être réédité par le label Trading Places. Si vous êtes amateur de musique « easy
listening » avec une touche de pop, de soul, de glamour, de champs de
pavot et de tulipes, de fantaisie liée à la liberté pour glaner entre le ciel
et mer, il y a de forte chance que vous allez fondre sur cet album. En plus dès
la première écoute vous ne serez pas perdu, car il y à plusieurs reprises, dont
I Go To Sleep des Kinks
(reprit notamment pas The Pretenders en 1981), Come To Me Slowly de Margo Guryan (dont l’album Take A Picture est d’une splendeur
intemporelle) et I’ll Never Fall In Love
Again de Burt Bacharach, qui colle à merveille au style musical de Samantha
Jones. Ce qui est étonnant avec sa voix est le mélange poupée mélancolique à
la Claudine Longet, diva de la soul et de l’Eurovision style The
Carpenters. Certes il y a de la paillette et du strass dans cet album, mais
il y a aussi des fleurs et du feu de bois. Au final, un album chaudement
recommandé pour tout amateur de musique
feutré qui fait « boum boum boum ».
mardi 23 juin 2020
BBCC "Altered States Of Consciousness" (October Tone) – 12 juin 2020
BBCC (BangBangCockCock) est un sextet mené par Adrien Moerlen (ex Crocodiles Inc.) qui
s’est formé en 2015 à Strasbourg. Altered
States Of Consciouness est leur 2ème album. BBCC compose
une musique libre qui mélange avec décontraction et style, un peu de krautrock,
une touche de new wave et de novo music, mais aussi de la pop, de l’électro, du
prog, comme si les Sparks, Talking Heads, David Bowie, Pere
Ubu, Liquid Liquid, The Associates, Blurt, The
Liars, Jonathan Bree faisaient ensemble un concept album. Avec en
avant-poste la voix typé, un peu théâtral d’Adrien Moerlen, il est clair
que la musique de BBCC est tentaculaire et réserve à chaque instant son
lot de surprises. Une mélodie vicieuse, un tempo surprenant, un rythme qui nous
attrape par surprise, une envolé de synthé qui tombe du ciel, des voix mixtes
qui mix nos neurones, chaque morceau est une caverne d’Ali Baba dédié à la
musique. Dans l’approche de la musique, on dirait un groupe anglais du début
des années 80 qui irait signer sur le label belge Crammed Discs et qui deviendrait culte au Japon. Allez assez causer,
on appui sur le Play et on laisse glisser les 10 morceaux de cet album hors
cadre et qui ne tourne pas en rond.
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