EXIT MUSIK Le fanzine – Octobre 2021

Exit Musik est un site internet qui existe depuis neuf ans. Comme une boutade ou un coup d’essais pour tester l’accueil, Exit Musik lance une version en papier a prix libre. Apparemment l’accueil a été bon, vu que le  numéro est épuisé, because le tirage était petit, d’où l’appellation « fanzine ». S’il y a de la demande, il y aura un second tirage.

Imprimé en couleur dans un format A5 (= le format Télé Z), au sommaire des 52 pages, il y a des interviews (Truly, Liars, Thalia Zedek, Les Lignes Droites), articles (Rowland S. Howard avec les témoignages de Mick Harvey, JP Shilo et Harry Howard recueillis lors du concert hommage à La Maroquinerie le 8 février 2020, trois labels français : Howlin’ Banana, A Tant Rêver Du Roi, Influenza), six chroniques de disques (The Smiths, Casey, Swervedriver, My Bloody Valentine, June Of 44, TAD) et une BD de BCG qui raconte l’histoire du fanzine.

De pars le sommaire, on sent une pointe de nostalgie des années 90. En couverture le groupe de Seattle Truly. Robert Roth (ex The Storybook Krooks) chanteur, guitariste de Truly a failli être guitariste dans le groupe Nirvana, juste après la publication de Bleach. Le guitariste Jason Everman venait de quitter Nirvana. C’est clair, qu’à travers ce groupe devenu culte, le nom de Robert Roth aurait été largement plus connu. Dans l’interview de 7 pages, Robert Roth revient sur cet épisode de sa vie. Autre interview intéressante, Thalia Zedek qui raconte sa longue carrière à travers 5 disques qu’elle a publiée sous divers entités. Elle a commencée à se faire un nom, en intégrant en 1987 au poste de chanteuse/guitariste le groupe noise arty from NYC Live Skull, formé en 1982 par Mark C. et Tom Paine. Ce groupe (dont l’album Cloud One et l’EP Pusherman ont été réédités par le label parisien Desire Records) mérite d’être réévaluer. Le groupe qui fera connaitre Thalia Zedek dans le paysage de l’indie rock est Come avec leur premier album Eleven :Eleven sortie en 1992 et devenu culte dès sa sortie. Dans l’interview elle revient sur l’album Don’t Ask Don’t Tell, soit l’éternelle question à point : "Comment faire un bon deuxième album suite au succès du premier ?". On en dira pas plus ! Autre question pour clore cette chronique : "Y aura t-il un n°2 d'Exit Musik Le Fanzine ?" En attendant on vous laisse avec le jolie sourire de TAD.

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EPILEXIQUE nous propose un clip du morceau "C’est, c’était" extrait de l’album "Cérébro Dancing"

 

En attendant un nouvel EP suivi d’un nouvel album pour le début de l’année prochaine, Epilexique propose un nouveau clip choc avec le morceau C’est, c’était extrait de leur premier album Cérébro Dancing (1). Le clip animé est réalisé par Delphine Priet-Maheo et monté par Florent Bonneviale. Le résultat visuel est étonnant et donne une dimension épileptique à la musique. A regardez dans le noir sur un grand écran ! En prime ci-dessous le texte du morceau que vous pourrez chanter en rythme en visionnant le clip.

"C’est - c’était….y’avait…. noir de monde la foule ça grouille

du monde la nuit noire de monde noire de bruit noir de nuit

des rires musique lumière électrique dans la nuit noire grisée d’alcool...

alcool qui pleure à flot alcool dans les yeux dans la peau …

alcool qui dégueule dans la rue la ruelle étroite …noire dans la foule en folie

CCCCC’est… c’était … la foule en fête…c’était… l’été la fête l’été les fous, vous savez … l’été des fous partout la folie de l’été la joie l’orgie l’alcool à flot et moi, là …

sur le … ma tête pas pour moi la fête... dans la ruelle noire… noire de mon … la face sur le Le bitume noir …les bruits des pas… les pas les rires les rires qui étouffent les cris…

la face au sol…. la force des bras… abasourdi sous la force la face, le sol

la fête ca dégueule dans le nogozonnnne… Zone rouge dans la ruelle …..

ça tournnnnnnne ....."

(1) : Chronique de l’album ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2020/10/epilexique-cerebro-dancing-theleme.html

https://www.facebook.com/epilexique/

HANA VU "Public Storage" (Ghostly International/Modulor) – 05 novembre 2021

 

La photo de la pochette du nouvel album de Hana Vu est moche (pourtant réalisée par elle) et trompeuse. Ne vous attendez pas à entendre du HC Punk de seconde zone, ou du rock alternatif toujours de seconde zone. Au contraire, la musique de Hana Vu est plus proche de la pop mainstream, qui aurait son clip sur MTV et son passage radio promotionnel de rigueur, mais attention tout en gardant un pied dans l’indie pop. Sa musique est certes accessible, mais ce n’est pas de « la soupe ».

Hana Vu est une chanteuse compositrice américaine qui vie à Los Angeles. Elle écrit depuis l’enfance. C’est à 14 ans qu’elle expose ses compos en jouant en concert pour des premières parties. Elle publie ses deux premiers albums, démos sur le net. Les deux albums suivant sont publiés sur le jeune label Luminelle Recordings. Quant à son 5ème album, -à seulement 21 ans-, c’est le label Ghostly International qui prend le relai. Public Storage contient 12 morceaux, dont 4 avec un clip sur YouTube. Le titre de son album est en lien avec les box de stockage loués pour les personnes qui déménagent souvent, ont des petits espaces de vie. C’est ce qu’a vécu Hana Vu avec sa famille pendant son enfance. Sa voix, qu’on n’imagine pas venir d’une asiatique et sa musique sont mélancolique et nostalgique dans son phrasé. Il n’y a pas sur la jaquette du disque, le détail des instruments qu’elle utilise. Surement un mix avec une guitare, un synthé et un ordinateur. Au final, ses nouvelles compos sont plutôt sympathiques à écouter, par contre la pochette risque de repousser plus d’un et de décevoir, pour ceux qui aiment ce type de visuel, car sa musique n’est pas trash.

https://hanavu.bandcamp.com/album/public-storage

https://www.facebook.com/hanavumusic/