Public Practice est un
nouveau quartet new-yorkais, qui nous propose avec son premier album nommé Gentle Grip, une musique qui mélange no-wave,
funk blanc et dark disco ou « disco mutant » (titre des compiles chez
le label ZE Records). Entre
Blondie, Liquid Liquid, Cristina, ESG, The Waitresses et
Devo, c’est la porte ouverte sur les pistes de danse époque 78-82. S’il y a
le mot public dans le nom du groupe, il y a bien à l’intérieur 4 membres pour
jouer et faire le show pour justement un public. Avec au chant et compo des
textes Sam York, le guitariste Vince McClelland (à noter que Sam
et Vince sont aussi membre du groupe WALL), le bassiste Drew
Citron (dont sa basse est très importante dans la résonnance des morceaux, elle
a une superbe rythmique proche du dub) et le batteur Scott Rosenthal (Drew
et Scott sont également membre du groupe Beverly). Chaque morceau
possède une fraicheur sonore qui pétille et surtout les compos sont des machines
à danser avec style. New-yorkais oblique, le funk blanc de Public Practice
est classieux et nous rend beau. Faites un essai au petit matin, quand vous
cheveux ne ressemble à rien et que vous avez l’impression d’avoir la peau
flasque. Et bien vous mettez l’album en écoute et en un rien de temps, vous aurez
le sourire, vous vous sentirez tous léger, bien dans votre peau et fin prêts à
affronter le monde qui vous entoures. Merci à Public Practice pour ce bon
moment musical.
jeudi 25 juin 2020
MASSICOT "Kratt" (Les Disques Bongo Joe/L’Autre Distribution) – 28 février 2020
Massicot est un
trio féminin qui s’est formé à Genève en 2009. Avec Mâra Krastina
(voix, basse, claviers), Colline Grosjean (percussions, voix) et Simone Aubert (guitare et également membre du groupe Hyperculte), Massicot compose une musique arty assez perchée qui aime le rythme sec, notamment grâce au son de la basse qui est constamment en alerte. Un peu de noise, de HC, de bruitiste, d’indus, de post punk, le tout avec une bonne dose de groove qui sert de ciment pour lier entre eux tout ce joli foutoir qui sonne divinement bien à l’oreille. Dans le style musical, on pense à The Ex, Dog Faced Hermans, UT, Liliput, The Raincoats, Malaria !, mais au final Massicot a sa propre palette sonore. Aussi, le choix du nom, Massicot colle bien à leur style très tranchant. Le chant en allemand est également un atout pour entrer dans l'univers des compos. Parmi les 10 morceaux de ce 4ème album, à noter qu’Indonezija et Fin du Monde ont été composés pour accompagner le film muet Verdens Undergang d’August Blom qui date de 1916. Au final, Kratt est le genre d’album auquel on accroche dès la première écoute. Un plaisir qui nous quittera plus à chaque nouvelle écoute.
(voix, basse, claviers), Colline Grosjean (percussions, voix) et Simone Aubert (guitare et également membre du groupe Hyperculte), Massicot compose une musique arty assez perchée qui aime le rythme sec, notamment grâce au son de la basse qui est constamment en alerte. Un peu de noise, de HC, de bruitiste, d’indus, de post punk, le tout avec une bonne dose de groove qui sert de ciment pour lier entre eux tout ce joli foutoir qui sonne divinement bien à l’oreille. Dans le style musical, on pense à The Ex, Dog Faced Hermans, UT, Liliput, The Raincoats, Malaria !, mais au final Massicot a sa propre palette sonore. Aussi, le choix du nom, Massicot colle bien à leur style très tranchant. Le chant en allemand est également un atout pour entrer dans l'univers des compos. Parmi les 10 morceaux de ce 4ème album, à noter qu’Indonezija et Fin du Monde ont été composés pour accompagner le film muet Verdens Undergang d’August Blom qui date de 1916. Au final, Kratt est le genre d’album auquel on accroche dès la première écoute. Un plaisir qui nous quittera plus à chaque nouvelle écoute.
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