La légende afro-américaine Roy Ayers fait son grand retour discographique avec un nouvel album studio, entouré de l’éminent producteur Adrian Younge et du membre fondateur d’A Tribe Called Quest, Ali Shaheed Muhammad. L’alchimie entre ses 3 artistes de diverses générations est une bénédiction à l’oreille. Leur musique mi jazz, mi funk, mi soul, c’est de la haute couture sonore qui glisse sous notre drap en soie. Les mélodies, les voix sont du velours sensuel et réconfortant. Laisser fondre votre âme en paix … Après avoir écouté ces nouvelles chansons, on a envie de se replonger dans la discographie de Roy Ayers pour s’écouter la BO culte Coffy (aussi essentiel que Shaft d’Issac Hayes, Trouble Man de Marvin Gaye et Superfly de Curtis Mayfield) et People's Instinctive Travels And The Paths Of Rhythm, premier album fondateur d’A Tribe Called Quest.
Texte du dossier de presse ci-dessous :
« En février 2018, Roy
Ayers a offert quatre prestations à guichets fermés à Los Angeles dans le
cadre de la série de concerts Jazz Is Dead organisée à l’occasion du Black
History Month. De cette rencontre entre le légendaire vibraphoniste et les
désormais inséparables Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad est
né cet album entièrement produit par le maestro californien au prestigieux CV
(Jay-Z, Kendrick Lamar, Snoop Dogg, The Wu-Tang Clan…) et l’ex A Tribe
Called Quest.
Sur ces huit compositions originales, écrites à 6 mains et enregistrées au studio Linear Labs de Younge à Los Angeles, l’alchimie opère : le résultat est un savant mélange entre la quintessence jazz fusion / néo-soul de la discographie d’Ayers (« Red, Black & Green », « We Live In Brooklyn, Baby », « Everybody Loves The Sunshine », « Running Away »…), et l’approche soul rétro-moderne et cinématographique que cultivent Adrian et Ali ces dernières années.
Multi-instrumentistes, Younge & Shaheed Muhammad s’échangent tour à tour basse, piano électrique, clavinet ou encore mellotron, tandis que le vibraphoniste fait parler avec toujours autant d’élégance et de chaleur l’instrument dont il est le maître incontesté.
Sur ces huit compositions originales, écrites à 6 mains et enregistrées au studio Linear Labs de Younge à Los Angeles, l’alchimie opère : le résultat est un savant mélange entre la quintessence jazz fusion / néo-soul de la discographie d’Ayers (« Red, Black & Green », « We Live In Brooklyn, Baby », « Everybody Loves The Sunshine », « Running Away »…), et l’approche soul rétro-moderne et cinématographique que cultivent Adrian et Ali ces dernières années.
Multi-instrumentistes, Younge & Shaheed Muhammad s’échangent tour à tour basse, piano électrique, clavinet ou encore mellotron, tandis que le vibraphoniste fait parler avec toujours autant d’élégance et de chaleur l’instrument dont il est le maître incontesté.
Pour compléter cette réunion
au sommet de Great Black Music, l’ornement vocal est confié, entre
autres, à Loren Oden, artiste fidèle à Younge, et à la chanteuse néo-soul Joi Gilliam (ex-membre de
Lucy Pearl et collaboratrice
régulière de Raphael Saadiq, Outkast, Goodie Mob...), sur les titres « Synchronized Vibrations », « Hey Lover », « Soulful & Unique », «
Sunflowers » et « Gravity ».
Les cuivres sont assurés par un duo qui se connaît à la perfection, les figures oubliées Phil Ranelin (trombone) et Wendell Harrison (saxophone tenor), entendues aux côtés de Freddie Hubbard ou Norman Connors pour l’un et de Hank Crawford pour le second, mais aussi et surtout fondateurs du mythique label de spiritual jazz Tribe et partenaires réguliers en studio depuis le début des années 70. À la batterie, Greg Paul, membre du groupe de L.A. Katalyst Collective.
Si les fans se sont déjà demandés à quoi pouvait ressembler une collaboration entre Roy Ayers et David Axelrod en 1972, le morceau instrumental « Shadows of The East » nous offre certainement un aperçu.
Sur le titre de clôture « African Sounds », le maestro Adrian Younge prend exceptionnellement le micro et clame un poème sur l'importance du respect des racines de cette musique et pose une question à ses auditeurs, qui résonne profondément avec l’époque que nous vivons : « Even in the darkness of life, we gotta stick together, we gotta do better… So ask yourself, is my love for my people only a drop in this ocean of time? Or is my love for my people a necessary state of mind? »
Cet album témoigne non seulement de l’amour et du respect d’Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad pour l’héritage d’un musicien de légende mais aussi de leur volonté de réinscrire cette musique dans notre époque - une philosophie qui sera le fil conducteur des enregistrements de leur nouveau label Jazz Is Dead. »
Les cuivres sont assurés par un duo qui se connaît à la perfection, les figures oubliées Phil Ranelin (trombone) et Wendell Harrison (saxophone tenor), entendues aux côtés de Freddie Hubbard ou Norman Connors pour l’un et de Hank Crawford pour le second, mais aussi et surtout fondateurs du mythique label de spiritual jazz Tribe et partenaires réguliers en studio depuis le début des années 70. À la batterie, Greg Paul, membre du groupe de L.A. Katalyst Collective.
Si les fans se sont déjà demandés à quoi pouvait ressembler une collaboration entre Roy Ayers et David Axelrod en 1972, le morceau instrumental « Shadows of The East » nous offre certainement un aperçu.
Sur le titre de clôture « African Sounds », le maestro Adrian Younge prend exceptionnellement le micro et clame un poème sur l'importance du respect des racines de cette musique et pose une question à ses auditeurs, qui résonne profondément avec l’époque que nous vivons : « Even in the darkness of life, we gotta stick together, we gotta do better… So ask yourself, is my love for my people only a drop in this ocean of time? Or is my love for my people a necessary state of mind? »
Cet album témoigne non seulement de l’amour et du respect d’Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad pour l’héritage d’un musicien de légende mais aussi de leur volonté de réinscrire cette musique dans notre époque - une philosophie qui sera le fil conducteur des enregistrements de leur nouveau label Jazz Is Dead. »