Mine de rien, le groupe angevin LANE est en train de devenir une valeur sûre. On aurait pu penser
que LANE n’aurais été qu’un oiseau
passage avec sous son aile le magnifique premier album Teaching Not To Pray et l’EP A
Shiny Day pour achever l’affaire. LANE
est une affaire familiale, de sang entre les pères/frères/fils Sourice et frères Belin, donc éventuellement une parenthèse entre la retraire mérité des
frères Sourice après 17 années intensive
au sein du groupe culte Les Thugs et
les frères Belin qui auraient pu continuer
l’aventure du groupe Daria. Mais il
n’en est rien, LANE (= Love And
Noise Experiment) est un véritable groupe frontal qui n’est pas près de s’arrêter
à bousculer le périmètre rock. La preuve avec Pictures Of A Century, qui contient 13 morceaux de power rock à la
fois solide et aérien. Car un des atouts (notamment grâce aux trois guitares)
de LANE est de juxtaposer avec
élégance riffs HC avec de la power pop classieuse, du aux voix toutes en
harmonie. Quelque part entre The Weeding
Present, Buzzcocks, Hüsker Dü, Pixies, le rock de LANE sonne juste et fort, sans rajout d’artifice.
Enregistré sur consoles analogiques en seulement 10 jours par Michel Toledo (The Psychotic Monks, The King Khan Experience) au studio Véga à Carpentras,
le son est magnifique et intense. Certes du rock à l’ancienne, mais tellement
efficasse qu’on ne va pas bouder notre plaisir d’écoute. Bref après la belle et
longue histoire des Thugs, voici la
saison 2 avec LANE.
jeudi 18 juin 2020
L.A. WITCH, premier extrait du prochain album avec "I Wanna Loose"
En attendant le 2ème album Play With Fire qui sortira le 21 aout
2020 (Suicide Squeeze Record/Modulor), le trio féminin L.A. Witch nous propose le premier extrait I Wanna Loose avec un joli clip animé par Bradley Hale. C’est un plaisir de
retrouver Sade Sanchez (chant
/ guitare), Irita Pay (basse) et Ellie English (batterie) avec leur punk
rock garage bien couillu. Elles nous avaient bien tapé à l’œil et aux oreilles
lors de leur concert parisien au Supersonic le 4 avril 2018.
Ci-dessous le texte du dossier de presse :
« L’album s’ouvre sur l’impétueux « Fire
Starter », qui annonce la couleur. « Jouer avec le feu est un
moyen de faire bouger les choses », explique Sade Sanchez la
chanteuse et guitariste du groupe. « Ne craignez ni les erreurs, ni
l’avenir. Tente ta chance. Dites et faites ce que vous ressentez, même si les
autres ne sont pas d’accord. Ce sont des choses qui m’ont arrêté par le passé,
je veux inspirer les gens à penser par eux-mêmes, être libres penseurs, même si
cela provoque un peu de brulure par moment. » Ce morceau d’ouverture
devient un appel à l’action, un hymne contre l’apathie.
Le premier album éponyme du groupe avait vu le jour de
manière plutôt décontracté, avec des chansons qui ont été composé au fil des
ans. La nouvelle popularité du groupe et les tournées régulières ont insufflé
une nouvelle énergie au groupe pour ce deuxième album, Play With Fire.
Entre les tournées prévues, la disponibilité du studio et le calendrier de
sortie de disques, L.A. Witch s’est
retrouvé avec seulement deux mois pour composer l’essentiel de l’album. « Le
processus de création de cet album fut une affaire de volonté »,
continue Sanchez. « On s’est assise et on a fait en sorte que les
choses se produisent, plutôt que d’attendre d’être inspirées. » La
bassiste Irita Pay enchaîne : « J’ai appris que le fait
d’avoir des restrictions vous oblige à sortir des sentiers battus. Cette
contrainte apporte de la créativité, de façon inattendue et abondante. »« Motorcycle Boy » est une chanson d’amour fougueuse, inspirée par les ‘outlaws’ du cinéma comme Mickey Rourke, Marlon Brandon et Steve McQueen. L’écoute de Play With Fire donne l’impression de traverser l’histoire du rock américain, de sa pollinisation avec le blues et la country, en passant par le psychédélisme des 60’s et la vague punk des 70’s, jusqu’à son atterrissage sur l’art rock new yorkais des années 80. »
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