Florian Scheider, membre fondateur du groupe Kraftwerk nous a quittés le 20 avril 2020, à l’âge de 73 ans. On ne va pas vous faire un dessin, Kraftwerk sont des pionniers dans la musique électronique et de l’image/icône pop.
Fan de ce groupe depuis l’âge de 13
ans grâce au tube The Model, pour
rendre hommage à Florian Scheider,
voici une chronique des concerts à La
Fondation Louis Vuitton en novembre 2014 à Paris que j’avais publié sur
foutraque.com. Certes Florian ne
faisait plus parti du groupe, car il les a quittés en 2008 pour divergences
musicales.
"L’évènement
live parisien du mois de novembre, aura été la semaine des 8 concerts du «
Catalogue » en 3D du groupe légendaire Kraftwerk.
En à peine un week-end, les 1000 places de chaque soirée se sont envolées. Les
shows se sont déroulés dans le nouveau lieu à la mode, la Fondation Louis
Vuitton. Ce grand paquebot en verre construit par Frank Gehry, dédié
à l’art contemporain se trouve dans le bois de Boulogne à côté du jardin
d’acclimatation.
Chaque soirée était dédiée à un album du catalogue qui commence à Autobahn (oubliés les 3 premiers albums). Nous avons eu « la chance » d’être aux soirées d’Autobahn et Computer World.
Chaque soirée était dédiée à un album du catalogue qui commence à Autobahn (oubliés les 3 premiers albums). Nous avons eu « la chance » d’être aux soirées d’Autobahn et Computer World.
De la formation originale, il ne reste plus que Ralf Hutter. Mais qu’importe, étant des hommes machines/robots sans guitare héros, la formation live reste digne. Kraftwerk se déplace en tournée avec tout son matériel. Ainsi le son et la mise en scène sont irréprochables. Habillés comme des personnages du film Tron, les 4 membres du groupe sont positionnés en rang derrière leurs pupitres en face du public. Le concert commence avec l’intégralité des titres de l’album de la soirée, et ensuite pendant 90 minutes c’est le best-off de leur carrière. Pour chaque titre il y a une projection 3D au visuel simpliste mais très efficace dans l’esprit pop art. L’imagerie Kraftwerk à travers leurs pochettes est dans notre inconscient collectif. Avec nos lunettes 3D on en prend plein la vue. Tous les titres, les tubes (Radioactivity, Trans-Europe Express, The Model, Numbers, Pocket Calculator, Tour de France…) sont réinterprétés d’une façon moderne et élégante. On sent que l’électro de Detroit des années 2000 est passé par là. Au fil des morceaux, on se rend compte à quel point ce groupe aura marqué les esprits. Que l’on soit fan de pop, d’électro, de new wave (c’est fou ce que New Order doit à l’album Computer World) et de hip hop (old shool), impossible de rester insensible à tant d’ingéniosité sonore. Le groupe communique à peine avec le public. Par contre entre eux il y a parfois un «petit » sourire. Ce sont bien des humains !
Les
seuls mots que dira Ralf Hutter sont : « A demain » ou « A
après demain ». A la fin de la prestation, chaque membre du groupe après un
petit solo, quitte la scène en saluant le public sur les notes de Music Non
Stop. Les lumières se rallument sur les applaudissements des spectateurs
très enthousiastes. Le public rassemble des humains (robots ?) de 10 à 70 ans.
Certains feront toutes les soirées. Que l’on se déplace avec ses enfants ou
seul, la performance Kraftwerk donne des ailes et le sourire à tous. On
est dans une autre dimension qui dépasse de loin la 3D. A noter que grâce à
cette belle prestation, le merchandising (très fourni) est dévalisé.
Nous n’avons pas regretté d’avoir déboursé 60 euros (par soir) pour ce grand moment historique".
Nous n’avons pas regretté d’avoir déboursé 60 euros (par soir) pour ce grand moment historique".
http://www.kraftwerk.com/
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